Porté par l’APICA – Cameroun
Capital initial : 100 000 000 FCFA
répartis en 1 000 parts de 100 000 FCFA chacune

Résumé exécutif
Le FFFHE a été conçu pour financer la production de films historiques et épiques africains à petit budget. Ces films ont pour but de raconter des récits enracinés dans notre patrimoine, à destination prioritaire des chaînes de télévision de la sous-région. L’objectif est à la fois culturel, éducatif et économique. Le fonds permettra de produire entre 10 et 15 films sur deux ans, avec un coût de production unitaire estimé entre 5 et 10 millions FCFA. Chaque film visera une rentabilité de 50 à 100 %, grâce à la vente des droits de diffusion à plusieurs diffuseurs africains.

Projection de film
Nous partagerons un moment de cinéma en projetant un film inspiré de notre histoire commune. Venez nombreux pour soutenir le cinéma africain. Votre regard attentif et vos réactions feront de cette séance un véritable moment de partage. Le MAFHEAC compte sur votre présence et sur votre passion pour faire vibrer cette projection.

Structure financière
Capital de départ : 100 000 000 FCFA
Nombre total de parts : 1 000
Valeur unitaire d’une part : 100 000 FCFA
Coût moyen de production d’un film : entre 5 000 000 et 10 000 000 FCFA
Nombre de films finançables avec le capital initial : entre 10 et 15 films
Marge de gestion (frais de fonctionnement et communication) : 5 % du capital soit environ 5 000 000 FCFA
Rentabilité espérée par film : entre 50 % et 100 % du coût de production

Mode de fonctionnement
Les films seront sélectionnés sur appel à projets, ouvert aux producteurs de la sous-région. Un comité de gestion supervisera la sélection, le décaissement, le suivi de production et la commercialisation. Chaque film produit sera systématiquement proposé à plusieurs chaînes TV nationales, sous-régionales et thématiques. Des accords de préventes ou de coproduction pourront réduire les risques initiaux.

Rentabilisation des films
Vente des droits de diffusion à des chaînes de télévision publiques et privées africaines
Vente multi-territoires : un même film peut être vendu à plusieurs pays, augmentant la marge
Négociation de packs ou catalogues de films auprès de plateformes africaines
Valorisation secondaire par la VOD locale, les festivals et l’usage éducatif
Retour moyen attendu : 7,5 à 15 millions FCFA par film (selon performance)

Gouvernance
Le FFFHE est administré par un comité autonome sous la supervision du Bureau exécutif de l’APICA

Un règlement de fonctionnement détaillera les modalités d’éligibilité, de sélection et de partage des bénéfices

Les souscripteurs (détenteurs de parts) auront un droit de regard annuel sur la gestion du fonds

Un rapport de gestion sera produit chaque année, avec le détail des productions financées et des revenus générés

Risques identifiés et mesures
Risque de sous-performance commerciale d’un film : diversification des productions, négociation de préventes, choix de sujets porteurs

Risque de dérive budgétaire en production : encadrement strict par l’APICA, contrats normalisés, contrôle qualité

Difficultés d’accès aux chaînes de TV : démarchage anticipé, accords cadres, présence sur les marchés professionnels

Risque de mévente en VOD : création d’une plateforme partenaire ou négociation avec plateformes existantes

Calendrier prévisionnel
Juin à décembre 2025 : structuration administrative, mobilisation des fonds, premier appel à projets

Janvier à juin 2026 : production des 3 à 5 premiers films, recherche de partenaires diffuseurs

Juillet à décembre 2026 : diffusion des premiers films, lancement de la deuxième vague de projets

Année 2027 : élargissement du catalogue, consolidation du modèle économique, ouverture à d'autres investisseurs

Conclusion
Le FFFHE est une réponse innovante et concrète à la fois aux besoins du secteur audiovisuel africain et à la demande croissante de contenus ancrés dans l’histoire et la culture du continent. Il s’agit d’un instrument culturel et économique, conçu pour créer de la valeur, de l’emploi, du contenu et du sens. L’APICA invite tous les acteurs – diffuseurs, producteurs, mécènes et investisseurs – à prendre part à cette aventure collective.


(c) APICA 2025